En prison pour un avortement
La Presse
Cette militante est à la tête de l’association de défense des femmes Las Libres, basée à Guanajuato, dans le centre du pays. En 2010, cette association a obtenu la libération de sept prisonnières accusées d’infanticide. Certaines avaient avorté clandestinement suite à un viol, d’autres avaient simplement souffert d’une fausse couche.
« Nous avons remarqué une constante dans ces accusations : elles visent généralement des femmes pauvres, issues de communautés indigènes marginales, qui n’ont pas les moyens de se défendre », explique Verónica Cruz.